L'Amérique et les yeux du poisson rouge, policier

                       

      Le polar présente cet avantage de permettre à son auteur de s’inscrire dans une réalité personnelle sans pour autant se couper du romanesque. Un bon suspense, et il aura la garantie que son lecteur ira jusqu’au bout de sa lecture.

      A lui de profiter de son pouvoir, et de faire passer les deux ou trois petites choses qui lui tiennent à cœur en plus, si possible,  d’une écriture pas trop détestable.

      Inutile pour ça de revendiquer le label littéraire.

      « Vous avez remarqué comme la littérature contemporaine ne craint pas de se glisser dans la peau du roman policier ? J’aime assez ça. Pas vous ? » dit un personnage de “L’Amérique”.

      A qui le veut, j’offre cette double intrigue dans la ville de Nevers, avec la problématique de l’aveu et le souvenir d’Hiroshima mon amour. 

                                                  

 

 

 

  

 

 "On aura beaucoup progressé en matière de justice quand tout le monde aura admis que l'aveu d'un crime par un suspect - son expression verbale - n'est pas le crime lui-même..."
   Tel est le point de vue du "privé" dans cette double intrigue policière, librement inspirée de faits divers réels et que l'auteur a choisi de développer dans le cadre pittoresque de la ville de Nevers et de sa région.
   Un bar américain à juke-box, un Seeburg des années 50 avec disques de jazz et chansons à texte, un collège baptisé Marguerite Duras pour des raisons évidentes (Nevers, on ne l'oublie pas, est aussi la ville d'Hiroshima mon amour, le film d'Alain Resnais), un squat pas loin et, bien sûr, des faits divers sanglants- les symptômes d'une époque violente - en sont les ingrédients terriblement efficaces

 

   Jean-Paul GIRAUX a publié à La Bartavelle un recueil de proses brèves, Le chimpanzé de Rio, et un roman policier,Le poinçonneur avait les yeux lilas. L'Amérique et les yeux du poisson rouge est son troisième ouvrage Editinter après L'allée du vingt  et autres faits divers, nouvelles noires, et La lettre de Pithiviers, roman préfacé par Maurice Rajsfus. Il collabore aux revues Poésie sur Seine et Poésie/première auxquelles il donne régulièrement des articles sur la poésie et les poètes.

 

En couverture : 

acrylique et collages de Colette Giraux

 

ISBN 2-35328-004-8

www.editinter

17€

 

 

PRESSE

 

Voir présentation de l'éditeur, dédicace de l'auteur et extrait de l'oeuvre sur :

http://passiondulivre.com/livre-27462-l-amerique-et-les-yeux-du-poisson-rouge.htm

 



"Un policier de Jean-Paul Giraux ne doit se manquer sous aucun prétexte... La toile de fond est encore une fois les années cinquante (le mythe de l'Amérique qui donne son nom à un café avec son non moins mythique juke-box et son jazz), mais le cadre est suffisamment imprécis pour que chacun s'y retrouve, à Paris comme à Nevers où l'on revoit les images d'Hiroshima mon amour pour donner consistance à notre imagination... On y parle de drogue, de différentes façons d'avouer (torture psychiatrique, rouerie des policiers "T'es sûr que ça s'est pas passé comme ça") ou encore de la petite société que forme le personnel d'un collège, mais l'auteur n'appuie sur rien. Il se contente de piquer par endroits, là où ça fait mal... Sport de haute voltige... Il faut lire ce roman policier, non pas parce que c'est un policier, mais parce que c'est l'ouvrage d'un écrivain authentique..." 
Bernard FOURNIER, poète et critique, est un spécialiste de Guillevic sur lequel il a écrit une thèse qui fait autorité, "Le cri du chat-huant, le lyrisme chez Guillevic", L'Harmattan éditeur, 2002.

 

"Ce roman offre... une double intrigue policière. L'amateur appréciera le suspense... [Il] retrouvera aussi le style propre à l'auteur : nerveux et direct, vivant, avec des pointes d'humour. Les évocations de Nevers et du film Hiroshima mon amour .... donnent une note unificatrice et un ton nostalgique au récit..."

Guy CHATY, professeur d'université, auteur de nombreux recueils de poèmes et de nouvelles. Article paru dans le n° 39 de la revue "Interventions à Haute Voix". 

 

 

"Jean-Paul Giraux renonce pour une fois à inclure son roman dans un passé plus si récent : ses bouquins précédents décrivaient volontiers le temps de l’Occupation et les périodes qui s’ensuivirent. Celui-ci se situe au contraire en pleine actualité, enrichie d’une réflexion sur un certain climat de racisme et d’insécurité..., et surtout d’une réflexion sur l’erreur judiciaire et le problème des aveux provoqués....Pour l’essentiel, ce livre est, comme indiqué dans l’intitulé, un pur policier dont l’action suit d’un bout à l’autre l’enquête d’un détective privé, dans la plus grande tradition de la littérature noire américaine, à laquelle peut-être le titre du roman (“L’Amérique “, c’est le nom du bar où se centre l’histoire) fait un clin d’œil. Ce policier de plus de deux cents pages grand format... met en scène de nombreux personnages, des personnalités très marquées et pour certaines fort attachantes, sans que la psychologie freine pour autant une action très prenante ... un vrai polar : un bouquin passionnant !"

Antoine de MATHAREL, critique et chroniqueur, Poésie sur Seine n° 59.

 

 

 



Dans son numéro du jeudi 26 octobre 2006, le JOURNAL DU CENTRE consacre un article sur deux colonnes à "L'Amérique et les yeux du poisson rouge" en annonçant la participation de l'auteur au SALON DES AUTEURS NIVERNAIS le dimanche 26 novembre 2006 à NEVERS(palais ducal) .

 

 

         EXTRAIT

               __

[...]

     De toute façon, il y avait quelque chose de pas habituel dans l'air de L'Amérique, cette nuit-là,. Peut-être à cause de Cécilia dont je croisais de temps en temps le regard toujours plus ou moins ailleurs et dont la présence dans  mon bar ne finissait pas de m'étonner. Qu'est-ce que cette

 jolie fille faisait ici avec les deux minables dont les paroles s'enrayaient peu à peu? En tout cas, quand ils ont réussi à  se mettre d'accord pour lever l'ancre et qu'ils ont cherché à l'entraîner dans leur sillage, j'ai réalisé que je n'avais pas  du tout envie de la voir partir avec ces deux-là.

     J'ai lancé sur le ton de la plaisanterie :

   - Vous ne pouvez pas me quitter comme ça. Ici, on nettoie  les verres avant de partir.

    Elle a souri et elle est restée.

[...]

L'Amérique et les yeux du poisson rouge   p. 14

 

 

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