Aragon Césaire Guillevic et 21 invités du mercredi du poète

 

Monique ACQUAVIVA // Claude ALBAREDE // Gabrielle ALTHEN // Marc ALYN // Louis ARAGON // Marie-Claire BANCQUART // Jean-Louis BERNARD // Claudine BOHI // Jacqueline Bregeaul-Tariel // Jean BRETON // Aimé CÉSAIRE // Guy CHATY // Danièle CORRE // Eliane DEMAZET // Eugène GUILLEVIC // Emmanuel HIRIART // Jean JOUBERT // Vénus KHOURY-GHATA // Monique W. LABIDOIRE // Jean-Michel MAULPOIX // Lionel RAY // Nohad SALAMEH // Jean-Pierre SIMÉON // Jacques SIMONOMIS  

anthologies de l'Arbre à paroles 

maison de la poésie d'Amay

BP 12 -  4540 AMAY

BELGIQUE

 

[ÉTUDES  & ENTRETIENS]

 

  

 

 

 

 

 

     La plupart des études et des entretiens de cette anthologie ont déjà fait l'objet d'une publication dans des revues, Poésie/première notamment, mais aussi Concerto, Les cahiers de la rue Ventura, Le Jardin d'Essai, Littéréalité (Canada), Poésie sur Seine, Souffles, dont plusieurs ont  malheureusement disparu. Ce sont le plus souvent des reprises de communications organisées en présence des poètes eux-mêmes et avec leur participation active (lectures - commentaires). Presque tous les auteurs ont pu témoigner de la pertinence des analyses proposées et certains, tels Jean Joubert et Lionel Ray, ont souhaité les intégrer dans leurs références biobibliographiques. C'est dire que les textes critiques ici rassemblés constituent une intéressante contribution à la connaissance de la poésie contemporaine à travers quelques-uns de ses meilleurs représentants.

      Au total vingt-quatre poètes qui apparaissent suivant l'ordre alphabétique pour une consultation aisée de l'ouvrage.

 

 

                                                     PRESSE

 

"[Les] citations constituent la trame même du commentaire sur lequel la pensée de Jean-Paul Giraux évolue avec rigueur, mais sans jamais forcer celle du poète, bien au contraire en lui dégageant sans cesse des ouvertures favorables à sa parole prioritaire... En bon pédagogue créateur, Jean-Paul Giraux appuie sur ce qui accroche, laisse aller le silence au contact de l'idée, éveille la curiosité, et met l'eau de la poésie à la bouche du lecteur, lequel ne peut rester passif, ce qui donne à cette anthologie la vitalité même de la vraie création... Nous avons là un outil pratique, sûr, agréable à manier, qui devrait séduire le lecteur le plus désireux de connaître quelques lignes de force de la poésie de son temps".

Claude Albarède, n°56 de la revue Diérèse (hiver 2011/2012). 

 

 

"Jean-Paul Giraux...  ne s'intéresse pas seulement à ceux qui ont ouvert la voie, ... Aragon... Césaire... Guillevic, ... il se tourne vers des poètes contemporains aux expressions différentes, à la voix singulière... [Il] fait preuve d'une grande rigueur... et il met sa connaissance de la poésie contemporaine aux services de ceux qui l'écrivent"

Max Alhau, revue Texture (Directeur, Michel Baglin). Texte intégral sur http://revue-texture.fr/spip.php?article272

 

 

"En poésie, Jean-Paul Giraux compte parmi les critiques essentiels, et la parution de cette anthologie d’articles et d’études nous donne l’occasion de saluer son intense travail exemplaire. Grand connaisseur de la littérature, fin lettré, écrivain lui-même, auteur de romans et de nouvelles, animateur de revues, il a acquis cette science du poème qui ne s’enseigne pas. Il fait corps avec le texte et entre en communication, pour ne pas dire en communion, avec la pensée du poète dont il connaît le cheminement, l’évolution. C’est dire si les pages réunies, ici, sont essentielles pour la connaissance des auteurs de notre temps. Jamais lourde, la plume de Giraux est nourrie de l’enthousiasme qui le caractérise. On apprend beaucoup, on se délecte à la lecture des poèmes qui accompagnent l’exégèse. C’est un ouvrage utile et fécondant, qui nourrira les cours des enseignants, la réflexion des lycéens, les études des doctorants, comme toute personne désireuse de pénétrer la poésie contemporaine. Giraux a le sens du partage, et sans jargonner. Son humour, ou plutôt son esprit, rend lumineux et agréable tout ce qu’il touche. Bref, une petite bible à conserver à portée de main. On en redemande !"

Béatrice Libert, Liège,  août 2011. Texte paru sur le site de la Maison de la Poésie de Namur http://www.maisondelapoesie.be   (voir "chroniques"  rubrique poésie française)

 

"... Jean-Paul Giraux présente chacun de ses "invités" avec une très chaleureuse aisance et ce n'est pas sans émotion que nous retrouvons ici Jean Joubert, Vénus Khoury-Ghata, Lionel Ray, Nohad Salameh, Jean-Pierre Siméon et quelques autres qui nous pardonneront de ne pas les citer.

Cette anthologie «intelligente» mérite que l'on s'y arrête et que l'on fasse chemin commun avec ceux et celles qui font la poésie d'aujourd'hui.

Jean Chatard, Les Cahiers de la rue Ventura n° 17 (octobre 2012) et également Les Hommes sans Épaules n°34 nouvelle série / second trimestre 2012)

 

 

EXTRAITS

 

[...]

      Est-il indispensable d’enfermer le poète dans une définition ?

      En tout cas, je ne ferai de Jean Joubert ni un réaliste – même si on éprouve, dans ses textes, le poids du réel (du vécu), de ce qui “selon les circonstances, nous émerveille ou nous accable” (préface) – ni un lyrique en dépit de reverdy (“la poésie est émotion”), car Jean Joubert est un auteur secret (pudique, il préfère dire “clandestin”) qui tient son émotion à distance, refuse l’épanchement geignard, utilise les vertus symboliques des images et des thèmes. De ce point de vue, on est frappé par le nombre important des adaptations de thèmes classiques : Ulysse, Empédocle, Ophélie, etc. et celui des transpositions d’art, comme ce magnifique Portrait d’homme d’après Holbein (Anthologie p.121), à travers lesquelles le poète affirme sa vision personnelle du monde.

      Ni réalisme ni lyrisme donc, mais une alchimie qui ignore “langage hautain” et “prétention solennelle”, comme il est dit dans Les Sabots rouges où, à plusieurs reprises, le poète livre des considérations essentielles sur son art qu’il veut lisible et fraternel. Ni réalisme ni lyrisme, mais un espace à la fois spontané et littérairement façonné où la réalité, le rêve, l’émotion se rejoignent dans la pâte des mots que le poète creuse, sculpte, polit avec une passion toujours renouvelée.

      Une ferveur poétique qu’il accroche à son œuvre un peu comme ce sabot rouge qui servait d’enseigne à l’oncle Georges – sabotier autodidacte et anarchiste, auteur d’un livre unique – qui contribua pour beaucoup, je le sais, à donner à l’enfant Jean Joubert, le goût des livres et de leurs sortilèges, lui ouvrant ainsi, pour le sauver de ses “vertiges”, les portes enchantées de la poésie.

                                        Extrait de Jean Joubert ou Les deux versants du poète  p 160-161

 

retour

ACCUEIL

NOTES  DE LECTURE

OUVRAGES PUBLIÉS

MERCREDI DU POÈTE

 ARTICLES

 LIENS